Quand j'étais petite, il y a eu une période où j'avais très peur des fantômes et des esprits. Le soir, sous ma couette, je me forçais à répéter "je crois aux fantômes, je crois aux esprits, je crois aux fantômes..." parce que je me disais que si je soutenais que je ne croyais pas en eux pour me rassurer, alors le risque qu'ils viennent me visiter pour me prouver leur existence serait décuplé... C'était un raisonnement un peu tiré par les cheveux, je l'avoue.
Aujourd'hui je suis une grande fille, je n'ai plus peur des revenants (encore que, le soir seule dans la maison...), mais je me débats depuis un moment avec des questions qui me renvoient à ces angoisses irrationnelles... Quand on espère un bébé, tout le monde n'a de cesse de vous dire qu'il ne faut pas y penser, qu'il ne faut pas en faire une obsession puisque cela risquerait de bloquer le corps dans ce processus complexe.
Ma gynéco y est allée de son petit couplet il y a plusieurs mois déjà, elle m'avait à l'époque conseillé d'acheter une maison pour me décentrer de ce désir d'enfant. Avec des travaux, si possible. Nous nous sommes donc exécutés avec conviction, avons vécu le stress du déménagement, de l'emménagement, la totalité des pièces à restaurer, la poussière, les cartons. Et rien.
La semaine dernière, c'est mon médecin de famille qui a remis ça, et m'a expliqué qu'il me fallait absolument penser à autre chose, ne pas mettre tous ces espoirs dans la procédure dans laquelle nous nous sommes engagés, sous peine de bloquer un truc dans mon hypophyse dont tout le reste dépend.
Moi j'écoute, j'écoute patiemment tous ces gens me dire ce qu'il faut que je ressente, ce qu'il ne faut pas que je ressente, et j'entends, je comprends ce qu'ils me disent, je comprends leur raisonnement. Je leur dis "oui docteur bien sûr docteur, je vais essayer docteur, c'est pas facile vous savez docteur, mais je sais que vous avez sans doute raison docteur". Et au fond de moi, j'ai envie de crier, de hurler. Parce que je n'ai aucune idée de comment faire pour ne plus y penser. Parce qu'il n'y a pas un jour sans qu'un mot, un évènement ne me rappelle ce désir qui m'habite. Parce que la piqûre et les examens qui vont être mon lot quotidien pendant quelques temps me laissent difficilement le loisir de lâcher prise. Parce que quand je pense "ne pas y penser" j'y pense quand même alors je me dis "pense à penser que tu n'y penses pas" et j'ai envie de pleurer parce que je me revois, petite, à me débattre avec mes fantômes.
Quand on espère un bébé, on apprend à écouter le moindre soubresaut de son corps, le moindre micro-changement, et bien sûr, on se méfie, mais surtout, surtout, on espère, tout le temps. Et on y pense. On se dit "il faut que je fasse confiance à mon corps", mais on se dit aussi que ce corps qui ne fait rien comme il devrait est bien décevant. On garde pour soi toutes ces observations, parce qu'on ne va pas abreuver son chéri et ses copines de ses élucubrations, ses "cette fois c'est bon j'en suis sûre je le sens je serais pas un peu fatiguée là j'ai super faim j'ai un peu mal dans les seins je me sens un peu bizarre", on garde pour soi ses pleurs quand on réalise que tout ça c'était juste dans sa tête. On vit sa vie, on rit on pleure on s'amuse on mange on blogue on s'engueule on se réconcilie on est heureux mais dans son coeur, dans son corps, il y a toujours cette petite pensée pour ce bébé qui tarde à venir. Tous les jours.
Alors si quelqu'un a le mode d'emploi pour "ne pas y penser", je le veux bien, parce que moi, je n'ai aucune espèce d'idée de comment on fait ça.
Je l'ai entendu souvent ce couplet et je ne vais pas te rendre service en te disant que je n'ai jamais trouve la solution pour ne plus penser a ce qui me tenait alors a cœur! Mais j'ai qd Meme envie de te dure de garder le courage, la motivation, l'envie, la foi dans ce projet d'ube vie et qu'un jour j'en suis presque certaine vs aurez enfin ce dt vs rêvez le plus...
RépondreSupprimerBisous
Personnellement apres 2 ans je n'arrive pas a pas y penser, par contre j'ai commence des séances d'acupuncture et je me sens quand meme beaucoup plus sereine malgré tous ces processus médicaux qui jusqu'ici n'ont pas fait avancer les choses..
RépondreSupprimerLes commentaires des soignants (dont je fais partie) sont parfois incongrus même si ils veulent bien faire.....Je suis sûre que tu pourrais trouver du réconfort dans l'acupuncture ou de la sophro....tu me diras je me mêle de quoi?
RépondreSupprimerC'est juste que je t'avais laissé un message il y a longtemps sur ton joli univers et il est toujours difficile de voir cette souffrance derrière. Passe une bonne journée et continue à nous faire saliver avec tes photos.....moi je dis la nourriture il n'y a que ça dans la vie....
Outch, de bon matin ça réveille de lire tes mots. Mes mots. Tu sais que je ne peux te donner des conseils puisque je me débats avec ces mêmes angoisses. L'acupuncture depuis presque 1an m'aide vraiment aussi bien physiquement que psychologiquement. Mais la vraie "solution" pour moi c'est de consulter et de vider vraiment son sac face à quelqu'un qui peut tout entendre. Même si une cause médicale a été trouvée, je suis certaine que, dans mon cas, il y a blocage psychologique aussi, d'où ma démarche à ce niveau. En tout cas, je ne suis pas là pour t'aider/te rassurer/te dire que ça va aller, mais pour te rappeler que, si ce projet s'annonce comme une course en solitaire, il y aura toujours quelqu'un, quelqu'une, pour toi, pour t'encourager, pour te comprendre. Take care ♥
RépondreSupprimeroui, les conseils des soignants ( dont je fais partie) ne sont pas toujours faciles et adaptés...ma collègue en protocole PMA en a eu un d'une des gynéco de la PMA qui lui a dit " ne laissez personne vous dire que c'est psychologique!". Alors, elle a fermé ses écoutilles et alors qu'un autre médecin de la PMA venait de lui dire que c'était impossible médicalement et qu'ils devaient aller en Espagne, elle est tombée enceinte naturellement.Les conseils ne sont pas toujours à prendre même s'ils partent d'un sentiment d'aide, fais comme tu le sens et le ressens.moi aussi je te conseillerai la sophro (ou autre) mais pas pour tomber enceinte mais plus pour un bien-être général et un biokiné pour remettre un peu tout en place ( très bénéfique pour ma soeur).
RépondreSupprimerallez, je croise les doigts pour vous et j'espère que tu trouveras des infirmières sympas pour tes injections (moi j'adore aller faire l'injection de déclenchement, c'est la seule fois que je peux dire à ma patiente "je vous dis un grand m****!")
je suis émue en te lisant (-:
RépondreSupprimerBon.... moi je ne vois pas comment vous pourriez ne pas y penser, mais je suis comme toi du genre à ruminer les pensées et les angoisses (et je crois même que je les intériorise encore plus que toi...). J'aurais plutôt tendance à dire qu'il faut réussir à y penser tout autant et à donner plein de place au reste. Une maison cela ne remplace quand même pas l'attente, même si je comprends les interlocuteurs qui tentent de proposer d'autres pistes quotidiennes. Moi je dirais bien que de toute façon ma cousinette et mister P. seront parents, quel que soit le chemin. La seule chose, c'est que c'est un peu plus long que le parcours classique et que cela demande plus d'énergie (je crois). Tu seras maman, mister P. sera papa. Et ça ce n'est pas rien. Là vous cheminez et vous avez besoin d'énergie et de repos. Bon moi je propose que tu te concentres sur la cuisine et que tu m'invites avec les enfants à venir visiter ta maison et ton jardinet. hihihi.... et on se moque d'être dans les cartons et dans la poussière, on l'a fait pendant des mois et des mois... Tu es en repos aujourd'hui ? Bisous
RépondreSupprimerje ne connais que trop bien ce dont tu parles...j'ai entendu cette chanson pls années...c'est dans la tête qu'on m'a dit...mais oui bien sûr !
RépondreSupprimeralors si tu veux un conseil, n'écoute pas les autres, écoute toi, écoute ton coeur, ton corps, parle de tes angoisses et n'hésite pas à voir des gens compétents, parfois changer d'interlocuteur peut amener à de très belles choses ;))
Moi, je passe par ici de temps en temps. C'est délicat de répondre à ta question car je ne sais pas si c'en est vraiment une. :-)
RépondreSupprimerAs tu vraiment envie de lire plein de nanas qui vont y aller de leur petit commentaire ?
Si c'est oui, je te livre ce que j'ai fait pour un autre sujet mais qui est très très proche du tien et qui m’empêchait de vivre. Je suis allée voir quelqu'un qui se trouvait être spécialiste en addiction. Elle m'a sortie la tête de l'eau et comme la thérapie était brève mais que je devais continuer à travailler ce lacher prise, elle m'a envoyée du côté des groupes anonymes. Y en a plein, c'est JAMAIS glauque mais toujours un hymne à la vie. On s'apprend mutuellement à voir le bon côté des choses, à espérer, à demander à Dieu ce qui est bon pour nous. Ceux qui ne croient pas en Dieu, parlent à leur Puissance Supérieure et personne ne demande ce qu'on y met derrière. Et ça marche !! A mon sens, personne ne peut t'aider dans le sens où personne n'est dans ta tête et que on ne peut penser pour toi par contre, on peut te proposer des outils qui ont fonctionné pour d'autres et espérer très fort que ça marche pour toi aussi. Je te souhaite plein de belles choses. J'ai été très émue de lire ton post car j'ai aussi attendu mon deuxième en y pensant sans cesse et que ce n'est vraiment pas facile. Je t'embrasse très fort et je m'excuse si tu penses que j'ai été trop loin ou maladroite. Bisous
pas de solution ni de conseil particulier, comme pour toute chose dans la vie...
RépondreSupprimersimplement, te dire que j'espère vraiment que ton voeu va s'exaucer...
je connais tout ça y penser tous les jours et essayer de le chasser aussitôt de son esprit comme si cela portait malheur. interpréter chaque signe de son corps, dès que l'on est fatiguée ou un peu nauséeuse ou dès le premier jour de retard de règles, faire 10 tests qui ont toujours été négatifs
RépondreSupprimeron avait essayé pendant 2 ans avant de consulter prise de sang/écho/IRM et problème à l'hypophyse mais ce n'était pas sur alors j'ai pris un traitement qui me déprimait complètement, je me trainais pour aller bosser j'avais envie de pleurer, je l'ai arrété. on s'est séparé plusieurs mois plus tard. Puis j'ai rencontré quelqu'un d'autre.Dans les grandes discussions que l'on peut avoir au début d'une relation amoureuse, s'est posé la question des enfants, je lui ai dit en m'excusant presque que je ne pouvais pas en avoir.Ca lui était égal. je continuais quand même à prendre la pilule comme une vieille habitude. un jour le doute s'est insinué dans mon esprit repoussé par l'idée que non je ne pouvais pas avoir d'enfant. j'ai attendu un mois, j'ai fait un test : positif. incompréhension totale! j'avais oublié une fois la pilule et je me retrouvais enceinte. On ne se connaissait que depuis 2 mois.
j'ai fait une IVG.
maintenant cela fait 5 ans que l'on est ensemble. Deux ans que j'ai arrête la pilule et toujours rien.
Oh Chloé si seulement je pouvais remuer mon nez comme ma sorcière bien-aimée !
RépondreSupprimerJe ne pense pas qu'il y est de remède miracle ou de mode d'emploi pour "ne pas y penser" ... en revanche des vacances en amoureux ... au moins 15 jours ... dans un pays tellement loin et tellement beau qu'on en oublie tout ... bisettes
Je t'envoie de douces pensées... il y a sept ans entre mes enfants, j'espère que le prochain ne mettra pas autant de temps... Garde espoir... et tu ne peux pas ne pas y penser, toujours facile à dire...il faut juste continuer d'y croire... Je t'embrasse bien fort
RépondreSupprimerJe ne pense pas qu'il y ait un mode d'emploi ou une réponse toute faite à tes questions...Je pense par contre, pour en avoir été ma propre victime bien souvent, qu'il ne faut pas taire ce qui nous est douloureux, obsédant... car on se fait parfois encore plus de mal.. Je te souhaite ardemment qu'un petit être te choisisses pour Maman...
RépondreSupprimerne pas penser à ÇA, bien entendu que c'est impossible!! mais une chose est certaine, tu dois en parler, surtout avec ton homme, et il est dedans lui aussi!! à 100%... et les amis c'est fait pour ça... ça fait du bien d'en parler... besos! vraiment toujours belles tes photos!
RépondreSupprimerhélas je n'ai pas de recette ! et se dire, "je n'y pense pas", c'est déjà y penser !
RépondreSupprimerje te souhaite d'être allégée de cette attente (et un peu plus lourde quelques kilos de chair fraiche) :-)
Je n'ai sans doute pas les mots pour consoler ni pour formuler la solution miracle... Mais je te souhaite beaucoup de courage, en espérant que ce bébé ne se fasse pas trop attendre...
RépondreSupprimerJe n'ai pas du tout la recette mais pendant toute le processus de MDA pour Ruben à chaque piqûre j'allais voir mon super ostéopathe pour me vider la tête pendant une heure, chez lui "je pensais sans penser, je pansais sans penser" ... une sorte d'état de méditation qui m'a sûrement aider à lâcher prise et à vivre cette période d'attente sans que l'angoisse de "ne pas y arriver" me ronge Bon courage et de totu coeur avec toi !
RépondreSupprimerC'est quand même bizarre dans le fond qu'on dise qu'il faut ne pas penser à un évènement auquel on pense tout le temps!! ce n'est tout simplement pas humain!!
RépondreSupprimerbref, tu as compris ne pas y penser à ce qui est le plus important pour toi c'est impossible...
tu peux bien sûr aller voir un thérapeute pour vider ton sac et extérioriser ce paquet d'angoisses et de trop plein de pensées.
Peut-être faut il justement l'apprivoiser cette attente et ne pas lutter contre...je comprends ta douleur, vraiment, mais il n'y a que de petites solutions que je vois pour apaiser un peu.
...des petits bonheurs que tu t'octroies tous les jours, pas pour ne pas y penser mais plutôt penser que tu es là, que tu profites malgré tout et que tu accumules un stock de bonheur en essayant de ne pas te projetter, juste être là dans le moment présent.
rouflaquette
Je crois qu'il faut faire comme tu en as envie. C'est con hein ? Il ne faut écouter personne, juste vivre. Et si ça te fait chier la patience, l'attente, et bien tu as le droit d'être en colère et de dire aux autres d'arrêter de te filer des conseils.
RépondreSupprimerLa vie est ingrate et mal faite. J'ai dû me faire avorter moi parce que je tombe enceinte dès que j'ai un oubli. J'aimerais que la vie soit mieux fichue. Moi c'est voir des amoureux qui me fout les boules et c'est pénible parce qu'il y en a plein.
Je voudrais te soutenir Chloé, mais la vérité c'est que je ne sais pas comment faire.
Si tu veux un jour venir prendre un verre, tu sais où me trouver.
Je t'embrasse.
Si je te dis de ne pas penser à un ours blanc, immédiatement tu vas y penser, non ? La seule chose, il faut éviter de se faire dévorer par l'ours blanc. Et là, à part investir plein d'autres choses dans sa vie, je ne vois pas comment faire.
RépondreSupprimerJe suis persuadée que quand je suis tombée enceinte de Jules j'y pensais tout autant que les autres mois! On m'a repété de ne pas y penser et on me le repète encore aujourd'hui. Il n'y a pas de recettes miracle, juste essayer de prendre un peu de distance...c'est aussi ce que j'essaie de faire mais on ne peut que faire de son mieux...ne te prend pas la tête, fais ce que tu ressens c'est tout!!!!! je pense à toi! bisous
RépondreSupprimerNe pas y penser?! bien entendu !
RépondreSupprimerMais on peut peut-être l'envisager différemment, peut-être plus positivement, refaire confiance à ce corps qui semble trahir, en prendre encore plus soin (ça ne peut pas faire de mal après tout?) et tenter de voir les traitements contraignants et parfois douloureux comme un coup de pouce, une dose de positif qui va apporter enfin ce bonheur attendu.
Alors y penser oui ! avec enthousiasme et espoir, encore et encore. Et RESPIRER, à fond, jouir de la vie comme vous semblez savoir le faire, sourire comme sur cette photo.
Nous penserons à vous (au vu des nombreux commentaires, il y a beaucoup de pensées tournées vers vous ;-)
Ne te prend pas la tete avec les conseils qui te mettent la pression surtout ceux des medecins!
RépondreSupprimerToi aussi tu aura ce bonheur detre maman un jour... Je t'embrasse
Premier passage par ici et me voilà bien touchée. Et visiblement je ne suis pas la seule !
RépondreSupprimerSituation délicate où effectivement il est impossible de ne pas y penser. Il faut garder espoir et y penser positivement. Pour ma part, j'ai fait de l’acupuncture et ça a bien fonctionné :) Plein de courage, des pensées !
Je suis touchée également, quand on veux on veux ...c'est impossible de ne pas y penser ! et la patience n'en parlons pas comme c'est dur hein ! Courage, mais ça viendra c'est sur ...bise
RépondreSupprimeret il y a aussi les nombreux exemples pour qui l'histoire finit bien qui sont senser redonner espoir...
RépondreSupprimerj'aurai pu écrire ces quelques lignes...
je n'ai pas de conclusion, mais je comprends tout ça très bien.
moi non plus Je n'ai pas vraiment de conseil, Je te souhaite cependant ce grand bonheur. allez, plein de pensées positives de ce côté de la Manche!!!
RépondreSupprimerChloé, je ne pense pas qu'il y ait de mode d'emploi. J'ai eu mes deux filles sans trop de difficulté même si pour la première tout n'a pas été aussi vite que je l'espérais et donc je peux comprendre en partie ton ressenti. Il y aura toujours des personnes qui essaierons de te donner de bons conseils d'essayer de te faire relativiser, de te demander de lâcher prise. Mais personne ne peux réellement partager ta peine et ta tristesse et ton incompréhension. Reste bien entourée, puise dans ton entourage bienveillant dans les moments plus difficiles. Je suis certaine que tu seras une merveilleuse maman quand cela arrivera et que ce bébé qui tarde aujourd'hui à venir, sera un bébé choyé et très aimé car longuement désiré. je t'embrasse.
RépondreSupprimerPerso je crois qu'y penser tout le temps et très néfaste mais en même je crois aussi que c'est impossible de ne pas y penser tout le temps !!!!! Moi je suis mono-thématique... donc quand je voulais un BB, j'y pensais en continu (grave grave grave) ! Horrible... Donc désolée je ne suis pas du tout la bonne personne pour t'expliquer la méthode "lâchez prise" ! Bizzzz
RépondreSupprimerBonsoir, je t'écrit car je suis très touchée par tes mots étant passée par la moi aussi et ayant les mêmes doutes, les mêmes craintes.
RépondreSupprimerAlors déjà ne pas y penser est impossible quand son corps tout entier réclame ce bébé mais ce qui m' à aidé à tenir pendant 5 ans c'est cette envie si profondément ancrée en moi qui ne m'a jamais abandonnée. Et quand le désespoir était trop intense, je me raccrochais à tous les petits bonheurs du quotidien et on voyageait pour se changer les idées.
J'ai fait beaucoup de traitement, des iacs, et la première fiv icsi il y a 3 ans m'a offert mon petit miracle.
Ne désespére jamais, dis toi que ça va arriver.
En attendant fais toi plaisir, fais ce que tu aimes, ne te refuse rien, enveloppe toi d'une bulle d'amour.
Courage à toi et pensées.
Juste envie de te dire que je pense à toi. Ca n'aide pas puisqu'il est question de ne pas penser...
RépondreSupprimerTu sais, mon amie d'enfance a vécu tout cela pendant 5 ans, son cas était désespéré
et aujourd'hui elle est maman de 2 petits garçons magnifiques, des jumeaux...
J'ai 2 autres histoires identiques alors je veux te dire de toutes mes forces que rien n'est perdu et que même si le chemin à parcourir te paraît impossible, je suis obligée de penser que ça se terminera bien.
Il ne faut pas négliger l'aspect psychologique, fais tout ce qu'il est possible de faire car tu vas y arriver, j'en suis absolument certaine, tu donnes trop d'amour pour que ça n'arrive pas... Je t'embrasse.
Bonjour....ton billet ne pouvait que m'interpeler et pour cause: je suis en protocole fiv ..comment ne pas y penser qd vient 21h30, l'heure de THE piqure qu'il faut se faire soi même? comment ne pas y penser car il faut jongler entre la prise de sang le matin avant le bureau, l'écho le midi sur la pause déjeuner, faire comme si rien n'etait, comment?!
RépondreSupprimerje n'ai pas la solution, je ne sais pas si elle existe mais comme toi, je profite de mon amoureux, j'essaie de profiter de la vie " en attendant le meilleur", je m'autorise des dépenses futiles en cas de coup dur, je mène mon petit bout de chemin, en attendant
Il existe toute une communauté autour des difficultés à avoir des enfants et tu y trouveras bcp de soutien..Bin à toi
apprends une seule chose : n'écoute personne !
RépondreSupprimerla psychologie à 2 balles fait plus de mal que de bien
et je sais de quoi je parle ...
la plupart des gens sont incapables de t'aider (c'est tellement simple de penser que la stérilité c'est psychologique !)et ne feront que te culpabiliser un peu plus (ils ne le font pas volontairement mais la bêtise est assez répandue ;)
une fois, un médecin m'a même dit : "votre maman vous a bien eue, il n'y a donc pas de raison que pour vous ça ne marche pas !" (hallucinant)
une fois enceinte, on continuait à me dire : "comme quoi c'est psy !" (au bout de 7 ans de lutte ...)
prends soin de toi et de ton couple
si tu as besoin, je suis là
bises et courage
i.
hello, ne pas y penser c'est impossible mais ne pas penser qu'à ça! on a voyagé, on se créait d'autres "projets" à travers des voyages! on ne regrette pas d'en avoir vachement profité! et puis je suis retournée chez ma psy, j'écoutais bien ma gynéco et mon brun aussi (ils entendent ce qu'on n'entend pas toujours!) et je prenais les événements (écho, piqures, re-écho...) comme on mène une enquête, petit à petit, méthodiquement... et on l'a élucidée!
RépondreSupprimerbise
Je ne vois pas comment ne pas y penser. Je n'aurais qu'un conseil : faire l'amûûuûûûûûûr !
RépondreSupprimerY penser.... Et savoir que ça fonctionne ces grrrrr de piqûres.....
RépondreSupprimerça fait écho, tes mots... j'ai beau avoir 6 magnifiques enfants, avoir été enceinte sans problème, le chemin a été raide... pârce qu'ils ne restaient, ces petits bouts... alors les films qu'on se fait à propos de son corps et de la tension dans les seins, et de la fatigue, et des nausées, je connais... l'issue pour nous a été plus que prolifique... je vous le souhaite de tout coeur (pas forcément 6 hein!)... quant à ne pas y penser, mon dieu, quelle idée, comment NE PAS y penser?.... peut-être qu'en te forçant à y penser le plus possible tu auras envie / besoin de penser à autre chose (en psycho ça s'appelle du renforcement du comportement, mais je ne sais pas si dans ce cas ça marche...)
RépondreSupprimerbon courage, bonne route...
On ne se connait pas mais si ça peut t'aider, il faut te dire que ce n'est pas toi qui décide.c'est aussi bête que ça. Tu ne maitrises rien. Il faut juste laisser faire les choses...lâcher prise...
RépondreSupprimerJ'espère de tout coeur que ça marchera.
Sophie
Je lis ton message un petit peu par hasard et tes mots me parlent ..
RépondreSupprimerJe suis passée par ce que vous vivez et je n'ai jamais compris que l'on me dise "c'est dans la tête , c'est dans la tête !" c'est tout de même aussi mécanique non ?!?!
c'est parfois un long parcours mais ça vaut vraiment le coup de s'accrocher même si tout ça est bien douloureux lorsque l'on est dans cette attente .
et puis un jour , l'enfant est là <3<3<3<3 le miracle s'accomplit et l'on oublie tout ces moments d'acharnement d'attente de tristesse , tout ça est derrière nous .
je vous souhaite tout le bonheur du monde avec un enfant bientôt dans vos bras <3 et surtout ne lachez pas !
Bonsoir,
RépondreSupprimerJ'arrive ici au gré d'une balade bloguesque et je vois le même plateau Ikea que chez moi, je poursuis la lecture et là...je ne pouvais pas ne pas commenter.
J'aurais pu écrire ce billet. Les gens qui n'ont pas connu l'attente (je dirais, au-delà de 6 mois...nous c'était 1 an pour ma fille) ne peuvent pas comprendre.
Tu as raison ce n'est pas que dans la tête. As-tu fait des tests ? J'imagine, si tu parles de piqures, que tu as déjà fait quelques analyses.
Bon je ne vais pas te poser trop de questions, c'est intime tout ça.
Mais sache qu'un jour, miracle, on peut devenir maman, et c'est merveilleux.
tu veux la vérité la vraie ? on ne peut pas ne pas y penser ! j'ai essayé et c'est impossible... ne pas y penser quand on en a envie mais qu'on sait que la nature va faire son job, passe encore, mais ne pas y penser quand chaque jour apporte son lot de piqûres, pds, échos... ils sont dingues ces docs ! par contre tu peux penser que oui ça va marcher, penser qu'un jour tu repenseras à tout ça en regardant ton tout petit dormir, penser que c'est dur, c'est long, c'est éprouvant, mais que ça en vaut le coup... quand j'étais les deux pieds dedans ça me semblait si long, et maintenant ça me semble si loin. je te souhaites tous les bonheurs du monde, ou non, plutôt juste celui là, le reste suivra.
RépondreSupprimerJe voudrais te dire quelque chose mais je n'ai pas ton mel.
RépondreSupprimerBonjour,
RépondreSupprimerje viens de rencontrer ton blog et ce message en particulier. Il y a beaucoup de commentaires!
Je sais que voir un somato-psychopédagogue peut-être très efficace.
Bonne suite
Céline
Juste pour te dire que je pense bien à toi ; de mon coté je ne suis pas dans les piqures mais tout de meme dans la phase ou l'on me répète d'arrêter d'y penser...
RépondreSupprimerBonjour, je découvre ton blog, et forcément ce billet me parle puisque je suis passée par un parcours de PMA (cinq ans d'attente et de galères avant d'avoir ma fille).
RépondreSupprimerJ'aurai tant à dire sur le sujet ! On culpabilise beaucoup les femmes dans ce parcours (même quand le souci de fertilité vient de l'homme...) et on entend beaucoup de conseils et de lieux communs agaçants... Ce qui a été très important pour moi, c'est le soutien des proches, les séances d'ostéo, acupuncture... et le soutien par le biais de mon blog, aussi.
C'est tout à fait normal "d'y penser" et les filles fertiles en essai y pensent aussi.
Je ne connais pas ton parcours et vos soucis, je te souhaite en tous cas beaucoup de courage, n'hésite pas à me contacter si tu veux discuter, je croise les doigts pour que tout se passe au mieux et que le chemin soit le plus court possible pour vous.
Bises & tout mon soutien