A mon 2ème rendez-vous d’amoureux avec Mister P.,
il s’est mis à chanter « Grace Kelly » avec une voix suraigüe dans la
voiture, et j’ai su qu’il était fou et que ça me plaisait.
Mister P. a un Trivial Poursuit Star Wars, des Lego Star
Wars (auxquels les enfants n’ont pas le droit de toucher), un poster géant Star
Wars qu’il n’aura jamais le droit d’accrocher chez nous, et tous les ans il
oblige les gens chez qui on passe le Nouvel An à passer Joey Starr Wars à minuit
(même si on les connait à peine).
Mister P. aime tous les sports même le cyclisme, même le
curling, même le tennis de table (sisi, c’est un sport).
Mister P. vient de me sauver des griffes d’une
chauve-souris, moi je me suis barricadée dans la chambre en hurlant et lui il
est allé au front et m’a même rapporté une infusion de menthe après l’avoir
remise dehors.
Mister P. danse un peu comme ça mais seulement quand
il a beaucoup bu.
Mister P. sait des tonnes de choses dont je ne soupçonne
même pas l’existence, mais hier il m’a soutenu que Baden-Powell avait écrit « le
Livre de la jungle », ou « Peter Pan », il ne savait plus trop
bien.
Mister P. est aussi sociable que je suis sauvage, aussi organisé
que je suis bordélique, aussi insouciant que je suis angoissée, aussi étourdi
que j’ai le sens du détail, aussi peu démonstratif que je suis à fleur de peau.
Il y a quelques jours, je me suis rendue compte à quel point
il était devenu la personne qui compte le plus pour moi, celui que je ferais
passer avant tout le monde. Il est ma famille, celui que je défendrais envers
et contre tout si on lui faisait du mal, et je sais que la réciproque est vraie
également. J’avais juste envie de le dire, comme ça, pour rien, parce que ♥♥♥.